Le marché du bio ne cesse de progresser depuis des années. En 2019, l'agence bio déclare que plus de 9 français sur 10 ont consommé des produits biologiques.
Le marché va t´il continuer sur sa lancée ou la crise va t´elle stopper sa croissance ?
La pandémie a directement impacté les modes de consommation dans de nombreux secteurs, y compris celui du bio.
En 2020, la France et l´Espagne ont observé une hausse de la consommation de produits bio. Les consommateurs ont vu dans ces produits, un moyen d´échapper au virus, car ils considèrent le bio plus sain. La santé est passée au cœur des préoccupations des consommateurs et ils se sont naturellement tournés vers l´alimentation écologique. Parmi les produits phares qui ont tiré le marché on retrouve les œufs bio, les glaces et l´épicerie nous indique l´agence bio.
Qu´en est-il des professionnels du bio ?
Une étude réalisée par le ministère de l´agriculture de la pêche et de l´alimentation en Espagne démontre que le bio reste un investissement à la fois sûr et nécessaire pour répondre aux exigences environnementales et agroalimentaires.
Du coup, les professionnels du secteur voient ces changements comme une opportunité pour faire exploser le marché. José Navarro, gérant de Herbolario Navarro en Espagne va même plus loin en soulignant le fait que désormais le consommateur apprécie d´avantage l´alimentation écologique à l´alimentation traditionnelle.
Quelles opportunités pour les professionnels ?
Au vu du contexte de crise sanitaire et d´augmentation de la demande, la vente en ligne de produits bio s´est également développée rapidement. Cela ne concerne pas uniquement l´alimentaire mais tous types de produits bio comme les cosmétiques ou les compléments alimentaires bio. En plus des magasins spécialisés et de la grande distribution, la boutique en ligne reste une belle opportunité pour les distributeurs de produits bio.
Enfin, historiquement en Europe, les pays du nord ont la plus forte demande de produits bio. Aujourd'hui, l´Espagne ne cesse d´augmenter son volume d´achat bio. Le marché, bien que plus petit que son voisin français, reste néanmoins très prometteur.